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venividipolitis
6 janvier 2013

Gégé

Contradictions   hollandesques

*

chapka

L'affaire Depardieu actuelle n'est-elle pas la conséquence d'une politique annoncée ?

En rappel :

  • Révolutionnaire

http://venividipolitis.canalblog.com/archives/2012/07/06/24642151.html

  •  Skhizô-phrên

http://venividipolitis.canalblog.com/archives/2012/09/25/25180053.html

  •  Le camouflet

http://venividipolitis.canalblog.com/archives/2012/12/30/26018551.html

   Le débat ne s'apaise pas en France, en quelques mois au contraire la fracture s'intensifie dans un climat où le président normal laisse vider le pays de ses riches avec les encouragements d'une fraction socialiste sensible à la voix du populiste représentant du Front de gauche :  C'est l'amorce d'un intégrisme pour une France égalitaire de pauvres.

De nombreux comédiens de gauche se sont installés à l'étranger pour éviter le piège fiscal qui leur est promis dans l'hexagone. Puisque ceux-là soutiennent le gouvernement, avec bienveillance, ils ont été épargnés par la critique politique qui les reconnaît comme de bons français.

Gérard Depardieu, au contraire, a voté Sarközy. Moins discret et plus franc il a osé critiquer le système fiscal jusqu'à entendre un député PS proposer la déchéance de nationalité....  et un ministre, le premier, prononcer le mot  "minable" ... !

Les prises de positions des uns et des autres se multiplient et s'accélèrent pour bâtir, comme au bar du Café du coin, une affaire Depardieu au point de provoquer des réactions internationales qui ne seront pas sans conséquences.

Le Président Poutine en accordant par décret la nationalité russe à Gérard Depardieu montre qu'il sait utiliser la communication. Celui qui accorde un soutient inconditionnel au président Bachar Al-Assad vient de faire ainsi un pied-de-nez à un pays de l'Union Européenne dont le président affiche des sympathies républicaines avec les dirigeants du Qatar ( http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/10/02/article.php?sid=139830&cid=41 ).

La France toujours prompte à donner des leçons au monde aurait-elle une conception fluctuante des droits de l'homme ?

*

Il reste à souhaiter que les choix de Gégé ne conduisent pas, par effet papillon, à un durcissement dangereux des relations internationales dominées par des passions non contrôlées.

.

oOo

 

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