Le rouge est mis
Pour la France,
il est temps de reconsidérer le niveau de risque
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Englué dans les affaires qui s'accumulent et les contradictions que certains appellent mensonges, l'Élysée accapare l'essentiel des critiques à l'intérieur du territoire, chez ses voisins européens, comme dans le reste du Monde, y compris chez ses alliés américains. Berlusconi, s'en étonnera-t-on, apparaît dans ces conditions comme la seule consolation !
La fuite en avant, après avoir fait corriger un texte par le ministre de l'Intérieur, semble être pour la Présidence, la politique retenue. La grandeur de la France ne permet plus à son président de reconnaître des erreurs. Doit-on craindre que l'infaillibilité puisse être bientôt portée au rang de dogme officiel ?
Si les faux problèmes et les mauvaises réponses qui sont apportées ne sont pas de nature à apaiser les tensions politiques et sociales qui se font plus pressantes dans un climat économique dégradé, le pouvoir sait une fois de plus, brandir, après l'insécurité … la menace terroriste.
Après de fausses alertes qui semblaient justifier le déplacement de Brice Hortefeux, la menace après l'enlèvement de cinq français au Niger, est dite maintenant « réellement renforcée » !
A en croire la dramatisation actuelle, lorsque les services de la DCRI se seront libérés des enquêtes sollicitées par le parquet de Paris à propos de l'affaire dite Woerth-Bettencourt, http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100914.FAP8138/fuites-woerth-bettencourt-le-parquet-de-paris-demande-a-la-dcri-de-lui-fournir-les-verifications-techniques.html leur entière mobilisation sera certainement en mesure de rassurer les français.
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A se disperser, tout azimut, on risque de ne plus rien maitriser !
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oOo