Soumise à la règle des trois
la France est entrée
en campagne présidentielle
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Les dangers sont latents
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PS
Quand la France de Hollande est incapable de respecter les règles du pacte européen de stabilité et de croissance, Pierre Moscovici, ex-ministre de François Hollande, s'inquiète d'un « risque de déviation importante ».
Dans la république (socialiste) française, les emplois aidés ne permettent plus de réduire le chômage et de camoufler l'échec de la politique hollandesque.
Sorte de thérapie élyséenne, à chaque mauvaise nouvelle économique nationale, François Hollande choisit de quitter le pays pour se faire applaudir à l'étranger.
- UMP
Après les luttes intestines, les affaires, le parti de l'ex-président vient d'enregistrer le plébiscite avorté de Nicolas Sarkozy. Loin du triomphe et du score espéré, le nouveau désigné a préféré ne pas s'exprimer le soir de son élection à la tête du parti.
Si les Français ont eu le sentiment de retrouver l'homme hyperactif prêt à des chamboulements justifiés au gré de l'actualité quotidienne, ils devront vivre avec le choix des militants. Entré en campagne électorale, l'ancien chanoine de Latran devra cependant composer avec les tendances de son parti et ses futurs concurrents, il aura fort à faire.
- FN
Pour son 15è congrès qui devait renouveler sa présidence, le parti n'avait qu'une candidate que Jean-Marie Le Pen était venu soutenir, en signe de rapprochement politique et familial.
Élue sans surprise, Marine Le Pen, anti Euro, anti capitaliste, qui n'a pas réussi à constituer un groupe au Parlement européen, vise le deuxième tour des présidentielles de 2015 pour isoler la France dans ses frontières et conduire une autre politique socialiste et nationaliste.
Le ciel n'est pas tout bleu au FN puisque Marion Maréchal-Le-Pen vient de détrôner Florian Philippot le « bras droit » de Marine avec 80 % des votes contre 69 %, un écart significatif qui va ouvrir des dissentions.
La tendance historique du fondateur n'est pas morte : Jean-Marie Le Pen reste président d’honneur du FN et devrait mener la liste régionale en PACA. Il faut rappeler que le qualificatif d’extrême droite ne choquait pas celui qui se plaisait à citer Robert Brasillach et déversait ses jeux de mots contestables.
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Le quinquennat n'est-il pas à ce jour
susceptible d'ouvrir la voie aux dérives
d'un néo-boulangisme
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oOo