Après sa défaite

L'UMP veut plus de réformes !

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Grand stratège et spécialiste de la nouvelle gouvernance, Jean-Pierre Raffarin, avait modifié le mode de scrutin pour les régionales de 2004. Avec un mode proportionnel à deux tours et prime majoritaire, le résultat a été sévère pour la majorité gouvernementale. En métropole toutes les régions ont été gagnées par la Gauche à l'exception de la Corse et de l'Alsace.

Au lendemain des élections de mars, l'UMP, qui vient de voir la Gauche gagner cette fois la majorité des grandes villes et celle des départements, commence à s'inquiéter.
Aujourd'hui, c'est un fait, le gouvernement et sa majorité parlementaire ne représentent plus la majorité du pays réel.

Depuis que la France a mis au pouvoir un Président qui gouverne et que l'alternance pose problème à sa politique, les échecs successifs de l'UMP poussent le très libéral gouvernement à réagir.

Deux pistes sont explorées :

• Accélérer les réformes comme le propose Jérôme Chartier, député UMP du Val-d'Oise  tandis que pour satisfaire le néo-libéralisme et ses lobbies Hervé Novelli demande le renforcement de la sensibilité libérale.   
• Modifier le mode de scrutin pour les prochaines élections régionales, comme le propose  le Premier ministre UMP, cela permettrait d'imposer plus facilement sa politique aux régions.

Une sorte de course est engagée, comme une fuite en avant, pour pousser le parlement :

• d'une part, dans des réformes impopulaires au profit d'une minorité,
• et d'autre part, à remanier le mode de scrutin au profit de sa majorité.

La République Présidentielle (en attente d'un qualificatif approprié) cherche à se consolider par une politique  d'expédients qui semble favoriser les amis du pouvoir.

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La constitution et les institutions tendent
vers l'état de brouillon permanent qu'on corrige
au fur et à mesure des besoins immédiats
de ce qui pourrait-être demain une oligarchie.

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oOo