Impôts
« On ne peut pas demander davantage
aux contribuables désormais »
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C'est ce que déclarait Jérôme Cahuzac le 6 janvier dernier
Le ministre voulait rassurer en ajoutant que d'ici la fin du quinquennat actuel il n'y a « pas d'augmentation d'impôts prévue ou prévisible, envisagée ou envisageable »
Cependant :
- L'imposition initialement temporaire à 75 % devrait être remplacée par un nouveau dispositif pendant tout le quinquennat.
Pourtant : Une réforme de la taxe d'habitation est à l'étude pour être appliquée après les élections de 2014 :
- La taxe d'habitation pourrait être fixée en tenant compte du revenu
- La valeur locative pourrait être augmentée.
Cette fois, le gouvernement ne vise plus que les classes aisées, il sollicite les classes moyennes avant de faire payer l'ensemble des ménages français pour :
- tenir compte de la croissance réelle qui, selon les économiste, devrait être plus proche de 0,1% que de 0,8% (valeur officiellement retenue).
- financer les efforts de guerre en Afrique et le renforcement du plan Vigipirate
- rembourser à EDF 5 milliards pour avoir obligé ce fournisseur d'énergie à acheter au prix fort l'électricité d'origine éolienne et photovoltaïque.
- tenir compte du chômage dont la progression continue de dépasser les anticipations
- compenser les actifs perdus par l'exil fiscal
- compenser un manque de rentrée de TVA
- financer par l'impôt les créations de postes subventionnés ( "emplois d'avenir" )
- compenser le mauvais état du commerce extérieur : Déficit de 87 milliards d'euros en 2012 soit 1 milliard de plus qu'attendu.
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En présentant un tableau très sombre de l'avenir des retraites, Michel Rocard, qui regrette que la confrontation électorale de 2012 se soit faite sur le thème de la vengeance fiscale, déclarait à Paris le 10 janvier :
« Je ne crois pas à un retour de la croissance en France en 2013 »
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