Censure

Elle s'insinue maintenant

dans l'Art

Dans la bonne république de France, le vernissage de Siu Lan Ko devait se passer comme prévu à l'école des Beaux Arts de Paris où elle a travaillé deux ans.

Pour une présentation des oeuvres d'étudiants du Royal College of Art de Londres et de Lasalle College of the Arts de Singapour,  des bannières réversibles ont été accrochées le 10/02 à la façade.  On y pouvait lire les mots : Gagner, Plus , moins, travailler.   Ces bannières ont été retirées le jour même par la direction de l'école.

La jeune peintre a déclaré : " mon travail en Chine n'a jamais été censuré de manière si brutale "

Si comme le rappelle le peintre Alcala " La créativité doit transgresser les règles établies "  il est possible  d'affirmer qu'elle est déjà en difficulté dans un pays qui commence à la censurer !

Le NouvelObs indique que le ministre de la culture, interrogé par Reuters, n'a pas souhaité faire de commentaire.

La démocratie est fragile, que le lecteur se remémore la liste des pays où étaient appliquées de telles méthodes, il comprendra quel danger court celui qu'on dit encore des droits de l'homme.

Dans ce domaine, non plus, ce n'est pas l'Europe qui écrase la liberté mais la politique présidentielle qui s'insinue dans tous les rouages du système avec ses serviles zélateurs. 

Une source d'information : http://www.laboiteasorties.com/2010/02/une-artiste-des-beaux-arts-censuree/

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L'acte est suffisamment significatif

pour être dénoncé

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Comments

[Lotariev]

Le ministre de la culture a fini par céder devant les pressions de l'opinion et de l'avocat de l'artiste. A sa demande, les bannières ont été remises en place.

C'est un peu plus de liberté pour un peu plus longtemps peut-être !