Lycées

Scolarité réformée

culture facultative

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Le régime sarközyien veut passer à la vitesse supérieure pour modifier profondément ce que l'éducation nationale pouvait apporter en terme de culture.

Veut-on encore des têtes bien faites ?

La réforme prévoit de profondes modifications du programme hebdomadaire pour favoriser un enseignement commun et tendre vers une première plus générale. On peut notamment remarquer que :

• La première L perd une heure de langues vivantes tandis que les maths appliquées comptent parmi les enseignements au choix

• La première ES perd deux heures au choix entre  maths, Sciences économiques et sociales, langues vivantes.

• La première S  perd 1h30 de sciences, 1h00  de maths et  1h00 de science de l'ingénieur au profit d e 1h30 d'histoire géographie et ½h00 de langues.

La terminale qui se spécialise, subit elle aussi d'importants changements dans les séries :

• L :  Elle perd 1h00 de langues vivantes et 1/2h00 de littérature au profit de l'accompagnement personnalisé et de la littérature étrangère.

• ES :  Elle perd 1h00 d'enseignement obligatoire. La partie sociale pourrait être abandonnée pour ne garder que l'aspect économique.

• S : Les sciences se renforcent au détriment de l'histoire-géographie qui sera une option ...

  L'orientation est clairement activée dans un objectif politico-économique :

• Des professeurs moins nombreux en réduisant les horaires

• Des professeurs plus interchangeables jusqu'en première

• Moins de social jugé contestataire et négatif.

• Plus d'économie pour s'adapter au marché, à l'entreprise et à la société libérale.

• L'enseignement perd une partie de sa formation culturelle au profit de la culture d'entreprise

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Même si le Président prétend encore s'emporter contre les "banquiers anglo-saxons", le libéralisme ultra de l'UMP s'installe à l'Education nationale.

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