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venividipolitis
11 janvier 2016

Primaire

Un Haut-fonctionnaire

peut-il l'accepter

quand il est Président en fin de mandat

*

et qu'elle est soutenue par des anciens supporters et son ex-conseiller fiscal ?

 Apparemment, ils font partie des 74 % de français qui ne veulent plus de François Hollande, ( http://www.liberation.fr/france/2016/01/10/pour-une-primaire-a-gauche_1425509 ) Piketty, Cohn-Bendit, Torreton, Goupil et sept autres, les déçus de n'avoir pas été suffisamment suivis dans leur utopie collectiviste, ont initié une pétition pour une primaire à gauche.

 Mais la « primaire citoyenne » promise en 2012 n'est plus à la mode depuis 2014. François Hollande a changé d'avis en espérant satisfaire la condition qu'il s'est fixé lui-même : inverser la courbe du chômage grâce aux emplois aidés, les recrutements dans la fonction publique et le détournement statistique de 500 000 chômeurs en les retirant de la catégorie A.

Le fidèle Cambadélis s'est empressé de qualifier la chose de « peu probable ». Avec une gauche de « Macron à Mélenchon », comme chacun l'avait compris, il n'est « pas sûr que tous les acteurs soient d'accord » ajoutant « si c'est pour départager Cécile Duflot, Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon vous comprendrez que les socialistes n'en soient pas ».

Si la candidature de Mélenchon est rejetée à 76 % et celle de Duflot à 85 %, la probabilité de réussite des pétitionnaires semble illusoire mais l'illusion est bien ce qui continue de nourrir leur politique.

 L'Insee décompte 15 848 00 emplois dans le secteur privé en 2015 c'est à dire sensiblement le nombre enregistré en 2001 ! Pour répondre au socialisme incapable de créer de l'emploi autre que dans la fonction publique et toujours enclin à endetter la France, ces pétitionnaires aspirent à plus de gauche donc plus d'impôts. Ils aggraveraient la pauvreté qui s'est accentuée depuis 2012.

La préoccupation des français comme le montre les sondages est plutôt celle de sortir du déclin économique et de l'affrontement du deuxième tour entre Hollande et Le Pen car si l'un a fortifié l'autre, aucun des deux ne sera capable de redresser la France.

Les primaires à gauche pourraient être une habile façon de répondre simplement au souhait des Français.

*

Faut-il être optimiste pour penser que la France évitera

le choix machiavélique que le Pouvoir

tente de lui imposer ?

.

oOo

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