Agriculture dirigée
Après les Plans de développement durable
le Contrat territorial d'exploitation
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Paris et les hauts-fonctionnaires organisent l'Agriculture
Depuis la révolution, le pouvoir décide de Paris et depuis la création de l'ENA, la politique conduite par les Hauts-fonctionnaires installés dans tous les domaines de l'activité économique du pays s'impose à tous.
L'agriculture ne fait pas exception, ceux qui portent cravate aux ministères et n'ont jamais mis de bottes prétendent connaître davantage que les hommes de terrain ce qui doit s'imposer à eux dans le cadre d'une planification de l'économie.
An nom d'une approche globale de l'exploitation et du territoire, le pouvoir veut intégrer « les aspects socio-économiques, environnementaux et territoriaux » dans une démarche « contractuelle individuelle et volontaire de l'agriculteur dans un cadre collectif ».
La Nouvelle Economie Politique façon française s'impose dans toutes les activités pour « valoriser les surfaces » comme pour « créer ou maintenir des emplois »
L'agriculteur qui applique la politique du gouvernement est indemnisé sous « la forme de subventions, de prêts ou de bonifications d'intérêt, de remises partielles ou totales d'impôt ou de taxes ».
De chef d'entreprise, il devient en réalité le salarié de l’État pour conduire une gestion qui lui est imposée : « Des cahiers des charges précisent pour chaque mesure type l'objectif poursuivi, les moyens à mettre en œuvre ou les résultats à atteindre ainsi que la contrepartie financière pouvant être versée »
à lire : http://www7.inra.fr/lecourrier/assets/C41Domas.pdf
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En crise,
comme l'Entreprise,
l'Agriculture française
est malade de ses hauts-fonctionnaires
qui décident et planifient
pour elle.
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