Reprise ?

« Bel et bien engagée »

*

Car Monsieur Coué la ressent.

 Michel sapin, énarque, promotion Voltaire comme son ami François Hollande et ministre des Finances et des Comptes publics, estimait en mai 2015, une croissance « à plus de 1 % » possible pour l'année en cours.

 Favorisé par des conditions extérieures (baisse du prix du pétrole, change euro/dollar) plus que par des réformes attendues, un rebond (+0,7%) a été observé au premier trimestre. Dans ce contexte, de nombreux économistes ont émis des doutes quant à la poursuite de cette tendance pourtant espérée.  Aujourd'hui après deux dévaluations de sa monnaie, la Chine vient d'ouvrir une guerre des changes qui pourrait bien perturber encore les prévisions à court terme. 

En dépit des bonnes nouvelles produites par la réforme des méthodes statistiques de Pôle emploi, l'INSEE, par les chiffres du deuxième trimestre, confirme ce qu'il faut appeler la déconvenue du gouvernement : La croissance a été nulle au deuxième trimestre.

Pour porter le futur candidat Hollande, Michel Sapin confirme un objectif de croissance à 1 % du PIB pour 2015 tandis que, plus Coué que Coué, Manuel Valls réaffirme sa certitude d'une croissance de 1,5 %. Osera-t-on modifier les méthodes statistiques de l'INSEE ?

 Devant l'optimisme gouvernemental, Ivan Best dans les colonnes de LA TRIBUNE, rappelle que la France s'appauvrit :

• Le PIB a crû de 18 % entre 1973 et 1980

• La croissance dépassait 3 % entre 1998 et 2000

• Le PIB était de 31 507 € par habitant en 2007 

• Il s'est réduit à 31 145 € en 2014.

*

Après des années d'échec

le gouvernement devra comprendre

que la confiance ne se décrète pas

.

oOo