Détournement de fonction

La viennoiserie

un danger pour la république

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 un croissant normal

 Dans cette république qu'il voulait exemplaire, le président normal, qui souhaite une simplification des procédures, semble avoir partiellement réussi pour ce qui concerne au moins sa protection. Des critiques formulées au sein du service de protection rapprochée ont été dévoilées par la presse :

«Un officier du GSPR s'indigne que la sécurité du président n'ait pas été assurée » écrit Le Point.fr  «  On préférera nous laisser prendre un pruneau plutôt que déjuger ceux qui ont choisi la patronne du GSPR... » témoigne un autre à propos de la visite présidentielle en Centrafrique.

 Après le « scoop » de Closer, Le Point.fr décrivait le dispositif utilisé par les paparazzis en montrant un processus de protection du Président très éloigné des règles pourtant précises et strictes.

L'article :  http://www.lepoint.fr/societe/le-scoop-closer-met-la-securite-du-president-en-question-10-01-2014-1778969_23.php

 En novembre 2013, venividipolitis, rappelait comment un conseiller du Président, en addiction aux petits pains au chocolat, détournait de sa fonction un agent de sécurité : http://venividipolitis.canalblog.com/archives/2013/11/02/28342178.html    

Dans cette république gourmande, on apprend maintenant par la presse, que les photographes paparazzis ont constaté que l'officier chargé de la sécurité du président … apportait...  des croissants !

Dans ce monde impitoyable de la politique, faut-il considérer, parce que l'homme a besoin de douceurs, que le détournement de fonction des agents payés par le contribuable serait une pratique courante ?  Peu respectueuses des statuts de la fonction publique et de la dignité des agents, ces méthodes d'un autre âge peuvent-elles encore être en pratique dans une république promise exemplaire ? 

S'il faut considérer que le croissant a été créé pour célébrer, après le siège de Vienne, la victoire des troupes polonaises et autrichiennes sur les troupes ottomanes, c'est, par la bouche du Président, la diplomatie qui pourrait souffrir.  Dans son prochain voyage en Turquie, François Hollande devra alors ne pas négliger les baklavas .   Sans provocation, il n'oubliera sûrement pas,  dans un esprit de synthèse, que ce dessert est également traditionnel...  chez les arméniens.

Pour rassurer une partie des électeurs, l'Elysée vaut bien un passage au Vatican. Pour l'heure, dans une Europe de tradition chrétienne qui s'avance vers les élections, le Président Hollande prépare sa visite au pape François élu "personne de l'année 2013" par le Time.  Entre dogmes et promesses, la confrontation s'annonce franche et rude.

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Plus tendre qu'un croissant

une petite douceur serait bienvenue.

Pourquoi pas une religieuse ?

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