comedia
Des mois après
"moi président"
*
(au G20)
« la stabilité fiscale doit être la règle »
Après les taxes, l'écotaxe et des impôts jusqu'au « ras-le-bol » entendu dans son gouvernement, François Hollande, sous la pression de chefs d'entreprise saoudiens a pris récemment à Riyad un nouvel engagement : celui d'assurer la « stabilité fiscale » Pour renforcer son discours, il s'engage à le rappeler !
Devant des investisseurs demandeurs, il déclarait : « Chaque fois qu'un investissement vient en France pour créer de la richesse, c'est favorable à l'emploi ». Celui qui n'aime pas les riches et décourage fiscalement les investissements français depuis son entrée en fonction, semble être plus à l'écoute des voix étrangères.
La rigueur économique montrera de toute évidence que même si des capitaux étrangers peuvent créer de l'emploi sur le sol national, il est préférable de favoriser les entreprises françaises pour offrir les mêmes avantages mais avec celui de garder les profits sur le territoire et ... d'enrichir le pays ! L'économie retiendra néanmoins que ce qui est bon pour l'entrepreneur saoudien profitera à tous.
S'il est possible de noter une inflexion, c'est celle de la pensée présidentielle, à défaut de courbe du chômage. Il faut regretter alors la perte de temps et l'impact négatif que le secteur marchand, à capitaux français, doit encore supporter par dogmatisme.
Les voyages présidentiels permettent de faire dire au Président ce que les entreprises françaises n'ont eu de cesse de réclamer : « la stabilité fiscale doit être la règle, la simplification doit être le comportement quotidien de l'administration française, et l'attractivité doit être la priorité » Il faudra bien un jour passer des paroles aux actes.
Après cette déclaration que faut-il retenir du voyage à Riyad ?
- Un bon mot de François Hollande en brandissant un sabre : « J'en aurai besoin... »
- Pas d'allusion aux droits de l'homme (réservée à la Chine) ni surtout à ceux de la femme !
- Pas de commande immédiate importante,
- Mais des armes pour le Liban financées par l'Arabie saoudite pour conforter le camp sunnite.
- Des convergences de vue sur l'axe chiite détesté par l'Arabie saoudite et formé par l'Iran, la Syrie et le Hezbollah libanais
La France se distingue comme un pays donneur de leçons qui cherche à compenser son appauvrissement en se vendant au plus offrant ... Après le Qatar c'est l'Arabie saoudite, son opposant, qui en a les faveurs, pour combien de temps ?
Questions:
- Que valent ces alliances incongrues ?
- Pour 3 milliards de dollars combien d'armes payées par Riyad passeront la frontière libanaise pour se trouver dans les mains des opposants radicaux au régime Syrien dans le but de le remplacer par une théocratie ?
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Après une période de confusions
et de promesses non tenues
quelle portée auront ce soir
les mots de François Hollande
dans son message aux français ?
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oOo
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