Herbes chères

Ce gazon maudit

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celui qu'on extirpe !

Non, il ne s'agit pas des illicites qui se vendent à la sauvette, ni des aromatiques qu'utilisent les maîtres-queux mais des herbes folles qui s'aventurent sur les trottoirs de la ville gagnée par la verte campagne qui plaît tellement à Laure Déroche.  

Pour revenir à une démonstration du zéro phyto, si cher à M.H. Riamon, la ville de Roanne emploie une brigade spécialisée.  Les outils sont devenus plus respectueux de l'environnement puisqu'à l'exception du carburant du véhicule municipal, ils mobilisent des raclettes et pour les activer de l'huile de coude et de poignet. 

Le risque, dans ce travail, est principalement celui d'une tendinite si on excepte la dépense d'entretien qui monte au fur et à mesure que le rendement diminue.   Qu'importe le budget de l'adjointe aux finances, l'aspect de la cité s'améliore. Il ne resterait plus qu'à les laver de leurs crachats pour que les trottoirs retrouvent enfin une saine apparence. 

Si la technique est concluante, la municipalité devra néanmoins adapter l'outil aux espaces "embriqués" pour tenir compte de leurs mille et un joints. Dans ce sens, les Roannais désireux d'améliorer l'état de leur ville pourront naturellement faire des propositions.

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" Quel jardinier de l'absence

Oeuvre en silence

Dans les dédales du jour "

                                                                                   Serge Féchet (Brin d'herbe)

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