Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
venividipolitis
18 février 2012

Coeur de cité

Un projet mal accepté, sans cesse modifié

qui vire au cauchemar

*

 Coeur de cité, le « projet phare » de madame la maire n'en finit pas de concentrer les critiques de tous horizons.

Comme le publie Le Pays Roannais, dans une opposition « officiellement centriste » le conseiller Jean-François Vial craint que «  sur les rues piétonnes, le choix des matériaux crée des dépenses d'entretien poussées » et constate « déjà une dépréciation des équipements nouveaux ».

C'est au fur et à mesure des mécontentements et des manifestations devenues populaires que la politique du « moi-je » improvise et modifie le projet. Qui peut dire maintenant et avant l'inauguration, ce qu'il sera vraiment ?

  •  Qualifiée de « ville empotée » sous la municipalité précédente, Roanne se transforme en jardin ouvrier sous l'actuelle. Les Roannais, qui ne peuvent apporter un avis que sur des aménagements régulièrement modifiés et improvisés, viennent de découvrir que Laure Déroche veut installer maintenant quatre chalets aux pieds des escaliers du Pont des promenades. Pour compléter l'aménagement aura-t-elle le bon goût de mettre en place les indispensables bidons bleus ?
  • Grande déception : Le niveau de la nappe phréatique de la ville n'est pas celui de la colline de Riorges. En dépit des connaissances apportées par le chantier du parking République, des travaux complémentaires en sondages et études ont fait dire à madame la maire : « Il n'y aura pas la pression suffisante pour qu'elle soit captée afin de permettre l'arrosage de la végétation comme c'était initialement prévu. »

Les avantages donnés hier en argument du projet s'évaporent donc aujourd'hui. Pour satisfaire les besoins importants en eau d'une place « agréablement ensoleillée » y aura-t-il une solution économique et durable ?

  •  Nom de Zeus ! Février reste fertile en événements puisque c'est avec Saint Valentin qu'à propos de Coeur de Cité le torchon brûle entre le département et la ville.

Le président du Conseil général qui refuse à la ville une subvention de 1 000 000 € pour Coeur de cité s'en explique :

« Malheureusement, les méthodes de concertation et de démocratie participative que vous avez instaurées pour la conduite de ce projet n'ont pas permis d'associer les services du Conseil général aux choix faits par la municipalité, tant pour la rénovation des rues piétonnes que pour la rénovation de la place du Marché ou celle des Promenades. »

 Il ajoute :

 « Je vous ai fait part de mon regret de voir le rôle de notre institution limité à celui de « subventionneur » alors que nous avions tant à vous apporter pour construire un centre-ville dynamique, attractif et répondant aux besoins de l'ensemble des usagers. Vous avez fait le choix de conduire seule et en toute indépendance le projet Coeur de cité ».

 *

Madame la maire devait savoir que tout subventionneur aime s'assurer que sa participation puisse s'inscrire dans le cadre contractuel d'une politique clairement établie. En échange de sa contribution, la Région n'avait-elle pas fait valoir ses exigences dans l'aménagement du Pôle d'échange de Roanne ?  

Pourquoi, au risque de nuire à l'intérêt de ses administrés Laure Déroche n' a-t-elle pas travaillé dans un esprit de collaboration avec le Conseil général ?

 *

 La note sera lourde mais les Roannais peuvent néanmoins considérer que le Président du conseil général de la Loire se fait indirectement le porte-parole de leurs critiques !

 .

oOo

Publicité
Publicité
Commentaires
S
Les usagers ne respectent pas la signalisation mise en place aux abords du chantier. Malgré les risques et la gène que cela procure madame le maire a l'air de s'en accommoder.
Répondre
Derniers commentaires
Publicité
venividipolitis
Publicité