Libre interprétation ?
Falsification
ou méconnaissance ?
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La politique comme « science des affaires de la Cité » nécessite de connaître bien le passé pour améliorer le présent et imaginer l'avenir. Cet art est donc intimement lié à la connaissance de l'existant, de son histoire et à sa culture.
Pour savoir si l'action du maire s'inscrit dans cette démarche, on peut analyser sa politique, comme celle de Roanne, sur trois aspects :
Réglementaire :
La maire de la ville, comme son prédécesseur le très libéral Yves Nicolin, Laure Déroche, semble accepter d'ignorer, comme le montrent de trop nombreuses libertés qui le dénaturent, qu'un règlement de la zone piétonne existe : Il a été établi pourtant par la municipalité de Jean Auroux.
Rappel : http://venividipolitis.canalblog.com/archives/2009/11/14/15791823.html
Historique :
Dans un autre registre, c'est l'histoire qui est maltraitée. Laure Déroche n'hésite pas à baptiser « Maison Populle » le bâtiment de l'ex « Buisson ardent » qui n'a pourtant aucun rapport avec François Populle qui fut le maire illustre de la ville.
La référence : http://coeurdecite.roanne.fr/447-presentation.htm
Culturel :
C'est encore un détournement : en confondant tuile et brique, Laure Déroche, pour « Coeur de cité » imposera aux voies et places du centre-ville une surface en briques de pavement.
Contre toute tradition, le souvenir d'anciennes tuileries sera donc à l'origine d'une transformation pour longtemps de Roanne en une pseudo-ville d'un Nord virtuel.
Dans la ville encore empotée qui a perdu ses marques, le contraste avec le caractère provençal imposé par le maire précédent sera certainement saisissant !
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La brique sera pour Laure Déroche, à Roanne, ce que les statues de Lénine est de Mao sont pour Georges Frêche, à Montpellier !
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oOo