En baisse !
Sarközy
Le plongeon
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http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g44inWWaXA9_e9wgKNSgD-4s-WtA
61% des français interrogés par l'Ifop désapprouvent sa politique.
Le Président atteint le niveau d'opinions le plus bas depuis son élection.
Ce n'est pas une surprise : Après les cadeaux fiscaux accordés aux très grandes fortunes, aux restaurateurs, aux casinos, les recettes fiscales, aggravées par la crise, sont en baisse de près de 50 milliards en un an. L'Etat enregistre un déficit qui a plus que doublé dans le même temps, Bercy l'évalue à 141 milliards d'euros pour l'année 2009 tandis que le montant des exportations baisse de 10%.
L'actualité, sous ses projecteurs, montre des français insatisfaits dans de nombreux secteurs : musées nationaux, police, justice, avocats, recherche, Education nationale, gendarmerie, hôpitaux, psychiatrie, la Poste, les IUFM, les transports etc...
Les sujets de société sont contestés :
lecture de la lettre de Guy Môquet
abus des gardes à vue
débat sur la nationalité
nouveau découpage électoral
suppression de la taxe professionnelle
Adopi
mise en fiche des citoyens
couvre-feux pour les mineurs
le grand emprunt,
- Epad etc...
Le citoyen commence à ne plus reconnaître la république qui s'écarte des principes encore énoncés : Liberté, Egalité, Fraternité. Dans la pratique, il constate une prise de contrôle de la justice et de la police-gendarmerie par l'Exécutif.
Par sa critique du libéralisme anglo-saxon, le Président montre en discours un apparent revirement mais la politique qu'il poursuit sans la moindre inflexion impose l'ultra-libéralisme favorable à une caste qui trouve ses avantages dans la mondialisation de l'économie.
L'aggravation délibérée du déficit engendré par sa politique devient même l'argument qui justifie la purge qui supprime les emplois du secteur public.
Pour les personnes interrogées, l'opposition ne ferait pas mieux si elle était au pouvoir. Le jugement est sévère ! Les désordres qui se manifestent dans ses rangs, aggravés par quelques ambitions personnelles pourraient en être la cause.
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Un esprit sarcastique disait que « La politique est l'art d'obtenir de l'argent des riches et des suffrages des pauvres, sous prétexte de les protéger les uns des autres »
L'auteur ignorait alors que profitant du privilège de leur fonction législative, les députés, de gauche et de à droite, se sont exceptionnellement entendus pour s'octroyer une assurance chômage qui leur offre s'ils ne sont pas réélus :
leur revenu brut pendant les 6 premiers mois.
70 % de cette indemnité de base pendant le second semestre
60 % de cette indemnité de base pendant le troisième semestre
50 % de cette indemnité de base pendant le quatrième semestre
puis une baisse de 5% tous les semestres jusqu’au plancher de 20% de l’indemnité de base
Le lecteur comprendra que le parlementaire déchu ne sera pas même tenu de rechercher un emploi … La mesure semble fort bien adaptée à celui qui éprouvera les plus grandes difficultés à rédiger un CV acceptable dans la société civile !
L'article ne cite pas de nom mais un citoyen attentif devrait reconnaître, à partir de ce qui lui est présenté comme une carrière, celui d'un député potentiellement concerné.
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oOo