Sarkozy ?

« Ah ben,

tu ne le verras plus » (*)

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(*)  Pour mémoire : http://www.dailymotion.com/video/xxqj76_hollande-a-un-enfant-sarkozy-tu-ne-le-verras-plus_news

 L'anti-sarkozysme a été le moteur de la politique Hollandesque mais aujourd'hui c'est la justice qui apporte au pouvoir socialiste en déroute économique et sociale un réconfort en déstabilisant un adversaire potentiel.

Après avoir profité de l'élimination politique de Dominique Strauss Kahn, François Hollande bénéficie opportunément de la mise en examen de celui qui pourrait nuire à ses ambitions.

 Les conditions peuvent apparaître troublantes :

 Plusieurs longues investigations ont conduit à un non-lieu

 Des échanges entre un avocat et son client, obtenus par écoutes, ont été portés à la connaissance des médias en violation du secret professionnel.

La brutalité de la garde à vue de Nicolas Sarkozy rappelle une procédure plus en rapport avec celle utilisée en cas de terrorisme ou crimes de sang, elle laisse en outre penser que les médias présents lors de son transfert auraient été préalablement informés.

 Claire Thépaut est l'une des deux juges d'instruction qui ont décidé de mettre en examen l'ancien président. Elle a été membre du Syndicat de la magistrature qui avait appelé à voter contre Nicolas Sarkozy. C'est ce même syndicat qui se permettait de faire connaître à ses adhérents les noms de personnalités jugées détestables, qu'il affichait avec commentaires, sur ce qui était appelé le « mur des cons »

 Nicolas Sarkozy avait souhaité modifier le statut des juges d'instruction, comme beaucoup, venividipolitis s'en était inquiété, mais il faut espérer que l'indépendance de la justice et l'impunité des magistrats ne favorisent ni des causes politiques ni des règlements de comptes.

 Réputée préserver l'innocence jusqu'à l'établissement d'une preuve, la mise en examen est un outil qui a créé de nombreux dégâts irréversibles.

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Un point de vue : http://www.huffingtonpost.fr/daniel-soulez-lariviere/sarkozy-mis-en-examen-les-juges-dinstruction-ont-signe-la-mort-de-leur-institution_b_5552961.html

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Pour se rétablir,

La France malade d'un Président élu par défaut,

mérite aujourd'hui plus de sérénité.

Trouvera-t-elle sa voie dans un tel désordre ?

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oOo