François Hollande
La dette, la Grèce
la France
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l'échec
En 2004 la flamme olympique éclairait le pays mais depuis le ciel s'est assombri sur le cimetière olympique qui a englouti des milliards pour des ouvrages en dur voués à l'abandon.
Depuis son entrée dans la zone euro, la Grèce a bénéficié des largesses de l'Union européenne sans moderniser son administration au sens large du terme. La facilité de l'ouverture des crédits a intoxiqué le pays jusqu'à provoquer sa faillite par une dette impossible à rembourser.
LesEchos.fr fait quatre suggestions : http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-124498-grece-quatre-pistes-de-reformes-qualexis-tsipras-pourrait-proposer-1096223.php
Les contribuables européens, et parmi eux les français qui ont apporté leur part à l'insouciant bonheur grec peuvent s'estimer floués. Ils ont compris la toxicité de la dette à l'exception des partis, comme les composantes du Front de gauche et le FN, qui soutiennent Tsipras dans le souhait irresponsable de voir effacer ce qui est dû.
Dans cette période décisive, François Hollande qui conduit la dette de la France de record en record :
- 90,2 % du PIB en 2012
- 91,7 % en 2013
- 95,1 % en 2014
- 97,5 % au premier trimestre 2015 (d'après l'INSEE) alors que le gouvernement prévoyait seulement 96,3 % fin 2015, oserait-on dire.
Mal placé pour défendre la rigueur dans les négociations européennes, le Président dépensier préfère s'échapper pour se faire applaudir en Afrique : 1er juillet au Bénin, 2 juillet en Angola et 3 juillet au Cameroun.
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Sans rigueur, le présidant laisse glisser
la France sur la voie dangereuse
qui, comme en Grèce,
mène aux extrêmes
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oOo