Valls, sans hésitation
Il aimait « l'entreprise »
il « aime les socialistes »
mais il aime
le foot et le FC Barcelone
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La République exemplaire est dans la tourmente
A l'invitation de Michel Platinil, il abandonne le congrès du PS et en avion, avec deux de ses enfants, Manuel Valls rejoint Berlin pour assister au match de l'équipe de sa ville natale.
Après les taxis de madame Saal, cette escapade ministérielle et familiale prend un caractère assez singulier lorsque le socialiste Bruno Le Roux ose la justifier par « des discussions importantes, dans un moment où le football européen et international fait face à une grave crise.»
Comment le chef de file des députés PS peut-il accorder la priorité au foot quand la politique de son parti au pouvoir conduit depuis le début du mandat présidentiel à battre d'année en année les records du chômage ?
Après ce dérapage à Berlin, considéré comme une faute grave pour de nombreux français, François Hollande peut se réjouir de l'erreur commise par son Premier ministre qui le devançait dans les sondages et doit s'attendre maintenant à perdre des points.
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Après l'affaire DSK,
la faiblesse de Valls pourrait,
encore favoriser
un président par défaut !
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