Syrie

Le gouvernement opposé à

l'initiative de 4 parlementaires

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mission personnelle

 En condamnant la mission personnelle qui a fait se rencontrer, en Syrie, quatre parlementaires français avec le président Assad, François Hollande et Manuel valls confirment un sectarisme qui les aurait conduits à bombarder le pays si Barack Obama et son allié britannique n'avaient pas fait marche arrière.

 Les conséquences qu'il faut corriger aujourd'hui en Irak et Libye ont été évitées mais le chef de guerre français qui, avec impatience voulait porter le feu, se voit, avec une terrible ironie, contraint de retenir sur le sol national ceux qui ont le tort de vouloir eux aussi combattre le pouvoir en place.

Les députés et sénateurs français ont rencontré à Damas un ancien ministre américain qui avait le même objectif : tenter d'améliorer les rapports entre la Syrie et la l'idée de la Démocratie.

Un haut diplomate français affirmait que "Fermer l'ambassade était une erreur", indiquant que "ceux qui n'ont pas fermé leur ambassade peuvent voir ce qu'il se passe sur le terrain et garder un lien avec Assad".

 Le socialisme va-t-en-guerre reste-t-il figé dans son attitude ? S'ils dénoncent la rencontre avec « un dictateur » le premier ministre et le président français ne renoncent pas eux-même à en recevoir d'autres ni à en accepter les invitations.

 http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/en-mission-en-syrie-quatre-parlementaires-francais-ont-rencontre-bachar-al-assad_833961.html

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La République est-elle exemplaire

lorsque son gouvernement montre une telle partialité

 dans un aveuglement dangereux ?

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Comments

[Twittant]

Trois semaines après la visite des parlementaires français, John Kerry estime qu'il faudra "négocier" avec le dictateur syrien. Le réalisme constructif s'oppose à l'entêtement dogmatique de la politique du gouvernement français. François Hollande est cette fois doublement mis à l'écart par ses alliés américains.