Mauvaise rentrée annoncée
La politique hollandesque
est dans l'impasse
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Le futur ne s'annonce pas rose
Quand la croissance redémarre en Espagne et en Allemagne, l'agence Moody's révise à la baisse ses prévisions françaises qu'elle ramène de 1 % à 06 % pour 2014 et de 1,5 % à 1,3 % pour 2015.
L'optimisme de mai qui faisait dire au Moi-président « Le retournement économique arrive. » n'est plus au goût du jour. Pire, comme le rapportait le Nouvel Observateur, le ministre des finances aurait déclaré au gouvernement : "Si l'on est au-dessus de 0,5% de croissance à la fin de l'année, ce sera déjà bien" : http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20140805.OBS5594/sapin-s-attend-a-une-croissance-deux-fois-plus-faible-que-prevu.html
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Le déficit qui sanctionne la politique conduite devrait donc atteindre 4,4 % contre les 3,5 % promis au titre du pacte de stabilité.
- Depuis huit mois le chômage augmente tandis que les dépenses publiques ne se réduisent pas selon l'Insee : 56,7 % du PIB en 2013 à comparer à 56,6 % en 2011.
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Les prélèvements obligatoires ont augmenté.
Dans la guerre commerciale qui s'amorce entre la Russie et les pays occidentaux, « l'embargo total » décrété par Poutine sur les produits alimentaires va priver les agriculteurs et industriels français de l'agro-alimentaire de nombreux revenus. Dixième fournisseur de la Russie pour un montant d'un milliard d'euros par an, l'impact sur l'économie française ne sera pas négligeable, des débouchés seront perdus définitivement au profit de nouveaux pays producteurs comme ceux de l'Amérique du Sud.
Dans une période estivale troublée, qui voit les chrétiens d'Irak chassés de leur territoire, le Président Hollande, chef des armées omniprésentes en Afrique, a déclaré vouloir « apporter un soutien » aux forces engagées en Irak contre les jihadistes du nouvel Etat islamique.
Dans le pays où les élus trop nombreux sont incapables de réformer rapidement l'organisation des strates qui les font vivre, les français doivent savoir que le cumule des facteurs négatifs va encore peser plus fortement sur l'économie nationale.
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Il semble urgent d'oublier les promesses de réduction d'impôts
et de se préparer
à de nouvelles contraintes
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