SNCM la leçon !
6 mois de travail, 6 mois de repos
et maintenant ?
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Pour repousser un redressement judiciaire la CGT accepte de lever la grève
Alors que l’État détient 25 % du capital de la SNCM, les propos de Manuel Valls : « La vérité oblige à dire aux salariés que cette situation ne peut plus durer et qu’il faut un redressement judiciaire parce que cette entreprise est en train de couler » ont été jugés « dramatiques » par un délégué CFE CGC tandis qu'un représentant de la CFDT ajoutait : «Il est là pour mettre le feu».
Faut-il renflouer les syndicalistes ? Devant les français engagés dans un plan de rigueur et répondant à l'exaspération et aux violences engendrées par le blocage économique de la Corse et du port de Marseille, de toute évidence, le gouvernement vient de dire NON !
Le secrétaire d’État aux Transports indique cette fois que la Société Nationale Corse Méditerranée ( qui reçoit une subvention de service public ) connaît un réel problème de compétitivité.
Des subventions et des aides contestées car jugées illégales ont entretenu une situation sans issue qui voit son aboutissement dans une période de crise qui oblige à la rigueur. Elles constituent des décennies de gaspillages affligeants qui font dire à Frédéric Cuvillier : «On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas de problème de sureffectif.»
L’État, en refusant de continuer à mettre la main à la poche, souhaite la fin de la délégation de service public.
L''expérience Sealink, SNAT, SeaFrance conduit à la réflexion.
Il faut comprendre qu'en dépit des approches électorales, le gouvernement socialiste veut indiquer que les avantages acquis ne peuvent plus perdurer au détriment du contribuable. Il laisse comprendre que toute entreprise doit être gérée pour faire des bénéfices sans pénaliser la collectivité. Le vrai changement, c'est cela.
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C'est une indication
mais la voie sera longue,
il y aura encore beaucoup à faire
dans les transports
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oOo