François Hollande

Il s'est découvert en avril,

 en mai peut-il faire ce qui lui plaît ?

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 Avec 78 puis 82 % de mauvaises opinions peut-il continuer ?

http://www.metronews.fr/info/sondage-seulement-18-d-opinions-favorables-pour-francois-hollande/mnek!4Ld5YiqGw75U/

  La politique ne sert pas deux fois le même plat, le FN favorisé par de nombreuses positions socialistes à propos des étrangers ne fait plus fonction de repoussoir. Le concept de front républicain qui a bénéficié à Jacques Chirac ne fonctionne plus pour la Gauche.

En deux années de mandat,

• l'exécutif a préféré augmenter l'impôt plutôt que de faire des économies,
• le déficit n'a pas été ramené à 3 % comme promis,
• la courbe du chômage n'a pas été maîtrisée comme annoncée
• et les municipales ont été un cuisant échec pour le PS.

François Hollande s'accroche à son poste mais "Si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, je n'ai, ou aucune raison d'être candidat, ou aucune chance d'être réélu." dit-il.

Dans ce climat difficile pour la gauche, les élections européennes, qui constituent un deuxième test pour le pouvoir, pourraient bien éliminer cette fois le PS du podium.

 Le doute s'installe au parti présidentiel, même si un cireur venait s'agenouiller pour y faire reluire des chaussures, l'Elysée ne brille plus. L'absolutisme royal en a terni le lustre par d'indignes ENAtitudes.

Les plus beaux discours de François Hollande sortaient de la plume d'un conseiller démissionné sur proposition de Manuel Valls … que reste-t-il au président ?   Souvent sifflé et hué lors de ses déplacements, il s'isole de la population par des barrières.

 Placés devant une future défaite annoncée, les élus PS s'interrogent sur l'essentiel : leur avenir !

 Comme une majorité de français, le PS voit aujourd'hui son maillon faible en François Hollande et cherche une issue de secours pour sa survie.

 Un doute sérieux s'installe comme le traduit un article dans LE FIGARO.fr :

«Il ne peut pas planter tout le monde pendant cinq ans, nous faire perdre nos villes, nos cantons, nos régions, et nous dire à la fin “C'est moi le candidat”. Surtout s'il reste scotché en dessous de 20 % de popularité», plaide un député. ... / Pour être clair, ce devait être Dominique Strauss-Kahn. Avec lui, nous n'en serions pas là», estime un partisan de l'ancien favori du PS.

La 5è république, dans sa conception gaullienne était une monarchie républicaine :

 « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État.

Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. »

 Qu'en reste-t-il ?

 Le quinquennat l'a transformée en course permanente à l'élection. L'exécutif, issu d'un choix de militants, impose ses dogmes à la nation et préfère poursuivre dans des options économiquement dangereuses plutôt que de recourir à un gouvernement d'alternance.

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Faut-il, laisser les militants, imposer leur choix

au détriment d'une majorité d'électeurs ?

 La synthèse de leurs intérêts particuliers 

est-elle une valeur essentielle pour le pays ? 

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oOo