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Accolade présidentielle
à Carlos Diaz
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La "NEP" façon french touch ?
La courbe des défaillances d'entreprises marquerait selon la COFACE une stabilisation en 2014. A ce niveau, ce n'est pas un bon signe puisque l'année 2013 a été marquée par le record absolu de 63 452 défaillances, c'est à dire 5,3 % de plus qu'en 2012.
Moins de deux ans après son élection, François Hollande est acculé à réviser des promesses intenables et à constater l'échec de sa politique dogmatique.
Celui qui, en bon comédien, s'est teint les cheveux, s'est fait maigrir et prenait des attitudes mitterrandiennes pour attirer les voix de la gauche anticapitaliste, doit aujourd'hui se faire plus rond, plus souple. Parviendra-t-il, dans sa nouvelle attitude, à se défaire de la raideur des mains qu'il devra tendre en direction des créateurs d'emplois ?
Dans les circonstances désastreuses d'une économie française qui régresse lorsque celle de ses partenaires européens s'améliore, le Président nouvellement social-démocrate devait le reconnaître à San Francisco : « Il n'y a pas d'économie qui puisse vivre sans entreprise dynamique. Tout part de l'entreprise ».
L'accolade médiatique à Carlos Diaz est un signe qui ne suffira pas à encourager les entreprises. Si Fleur Pellerin déplore officiellement « un goût du risque peu développé » en France, les entrepreneurs quant à eux dénoncent un climat trop contraignant qui décourage l'initiative et justifie des expatriations. S'il veut rétablir la confiance, François Hollande devra corriger ce « bug ».
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La France qui s'ouvre aux communautarismes
en désintégrant sa culture
saura-t-elle
réintégrer ses français de l'étranger
?
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oOo