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venividipolitis
28 novembre 2013

La race

Gobineau

n'est pas mort

*

Les mêmes mots peuvent produire les mêmes effets

  En mai 2008, venividipolitis publiait : « Dans l 'état des connaissances, le mot race, aujourd'hui, a de quoi choquer. Ce concept qui  désigne un ensemble de sujets d'une même espèce aux caractères communs héréditaires ne s'applique pas aux humains. Au sens de la biologie, les « races » humaines n'existent pas. »

Porté par cette réalité, il semblait judicieux, de modifier l'article premier de la constitution

 « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. »

 mais l'amendement proposé à l'initiative d'un groupe de socialistes et divers gauches visant à supprimer le mot incongru a été rejeté le 22 mai 2008 par 100 voix contre 47 pour n'avoir pas voulu, comme le défendait Rachida Dati, corriger le vocabulaire du code pénal.

L'article premier de la constitution française garde donc, comme le déclarait Guy Carcassonne, regretté défenseur de la constitution de 1958, « l’usage d’un terme dont l’application à l’espèce humaine est, non seulement inopérante, mais surtout, choquante et dangereuse ».

 En écho au juriste, la suppression du mot « race » était devenue une promesse de campagne incluse dans la réforme constitutionnelle voulue par François Hollande … « Il n’y a pas de place dans la République pour la race » déclarait-il encore le 12 mars 2013 !

 Pourtant, au PS, dont il essaie d'être le chef, Harlem Désir espère refaire l'unité perdue de la gauche sur le thème du « racisme » et de « l'extrémisme ».

 Au prétexte de débordements d'une fraction politique attirée par la violence verbale, le « sursaut républicain » à justifier par une racine inextirpable, inappropriée, mais tellement mobilisatrice, serait pour le parti au pouvoir la mesure à prendre pour faire oublier notamment :

  •  Qu'avec un Président qui n'aime pas les riches, les entreprises françaises (jusqu'à quand ?) du CAC40 appartiennent aujourd'hui à 46,3 % à des investisseurs étrangers et que 16 des plus grandes sont détenues majoritairement par des non-résidents.

                         - atteintes à l'intégrité physique (+2,9%)

                         - atteintes aux biens (+3,5%)

                         - grande criminalité(+5,2%)

                         - trafics et reventes de stupéfiants (+10,2%)

  •  La volonté d'accorder, aux élections locales, le droit de vote aux étrangers dans une société française aujourd'hui en mal d'intégration devant les poussées du communautarisme.

  De telles orientations ne font-elles pas du PS un pyromane qui crie au feu ?  En cette période de sacrifices demandés aux citoyens français, ne prend-il pas le risque d'être le pourvoyeur du Front national pour espérer reproduire à son profit le sursaut de 2002 ?

  A la marge des dernières élections cantonales un tel projet a montré une dangerosité extrême. Voulant continuer ainsi la politique du pire avec l'image d'un Président à 20 %, le PS s'avance désormais vers le régime minceur !

 *

  La politique se résumera-t-elle

 aux mots d'une favorite

« après nous, le déluge »

?

oOo

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