L'Etouffoir économique
Obsédante et socialiste :
La pression fiscale
*
La France à vau-l'eau
La nouvelle fiscalité, issue des principes développés par le petit livre révolutionnaire de MM Landais, Piketti et Suez, est en train de ruiner la France. L'essai qui a inspiré le programme socialiste et la campagne présidentielle est devenu la bible du parti.
Au nom de la sainte "justice fiscale" les nouveaux inquisiteurs ont transformé l'Impôt en valeur suprême ! Plus que la recherche d'économies, la bonne gestion passe assurément, pour le gouvernement socialiste, par les taxes nouvelles et les impôts. Avec un zèle qui contredit le Ras-le-bol prononcé parfois par quelques voix discordantes, le gouvernement, les députés, les sénateurs, tous travaillent à remplir les caisses de l'Etat et en profitent.
L'Etat providence, qui doit nourrir 36 783 communes, de plus en plus d'intercommunalités, 100 départements, 26 régions, 15 900 syndicats, une fonction publique territoriale de plus en plus importante et des élus en surnombre, est un ogre qui épuise les forces vives du pays.
Après l'impôt sur le revenu qui atteint les 75%, l'impôt sur les biens acquis : taxes diverses et ISF, le socialisme invente l'impôt sur les économies ...
Dans l'anarchie de cette dérive fiscale, le Président du socialisme normal ne parvient pas à redresser le pays mais, de cafouillages en reculades, l'enfonce avec une angoissante insécurité fiscale et de ruineuses contradictions.
- La grande simplification administrative était présentée aux entreprises comme source d'économie ? Patatras ! Le Sénat vient de compliquer la gestion de la pénibilité du travail !
- L'écotaxe qui doit plaire à EELV sera, depuis la colère bretonne, modulée localement en fonction des manifestations.
- Le gouvernement fait marche arrière sur la taxation de l'épargne qui devait rapporter 600 millions d'€
Dans une incompétence de plus en plus visible, le gouvernement peut s'inquiéter de ne pouvoir pas satisfaire le bouclage du budget sur la base de ses prévisions.
*
Question angoissante :
Qui va payer le manque à gagner ?
.
oOo