Promesses de campagne
Promesses de discrédit
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" Moi président ... "
Depuis l'instauration du quinquennat toutes les paroles du candidat sont susceptibles, lorsqu'il arrive au sommet de l'exécutif, de se transformer en lois. Avec un président qui gouverne et un gouvernement qui applique, la rigoureuse séparation des pouvoirs, gage de liberté, se laisserait donc malmenée par la présidentialisation du pouvoir.
De ces promesses de campagne, par dogmatisme, certaines considérées intangibles, seront soumises aux plus grandes péripéties comme la taxe à 75% des très hauts revenus.
D'autres sont évolutives, elles sont sensées corriger les dérives budgétaires consécutives à des hypothèses de travail erronées prises contre l'avis de nombreux services sérieux et crédibles.
La stagnation qui remplace la croissance impossible conduit aujourd'hui le gouvernement à revenir sur certaines d'entre elles. La réforme des allocations familiales contredit aujourd'hui la promesse du candidat Hollande qui déclarait :
"Je reste très attaché à l'universalité des allocations familiales qui sont aussi un moyen d'élargir la reconnaissance nationale à toute la diversité des formes familiales. Elles ne seront donc pas soumises à conditions de ressources".
à écouter sur France Info : http://www.franceinfo.fr/player/embed-share?content=938683
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Autre paradoxe : L'homme qui n'aime pas les riches avait recruté Cahuzac et l'Elysée aurait été prévenu le 15 décembre par Michel Gonelle qui confirmait l'authenticité du fameux enregistrement :
http://www.jeanmarc-sylvestre.com/2013/04/03/affaire-cahuzac-hollande-savait-depuis-le-15-decembre
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Entre promesses et flou entretenu
les français n'ont-ils pas été trompés ?
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oOo