Changements
Des dangers possibles
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Rappel : http://www.europe1.fr/Politique/Hollande-l-ordonnance-une-mauvaise-methode-1447675/
Avec une perte de confiance très forte dans l'opinion des français, pour éviter les débats, pour ne pas ouvrir un champ de bataille avec les oppositions externes ou internes à sa majorité et pour se soustraire à la longue opposition du Sénat, le président François Hollande ne partage plus, sur les ordonnances, les critiques du député qu'il était.
Ce qu'il dénonçait dans l'opposition devient convenable quand il gouverne.
Devant les accumulations de promesses intenables et les renoncements, les critiques de Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris, commencent à faire sens :
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sur le PS
« Je trouve que le Parti socialiste, la communauté socialiste n'est pas à la hauteur du combat à engager pour donner du sens. »
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sur le Président :
« Il parle sans relâche, parfois on peut dire qu'il parle trop. Dès qu'il est en sortie, on lui tend le micro et il répond »
Un exemple : Juin 2012, le Président des bisous http://lci.tf1.fr/politique/hollande-je-suis-le-president-des-bisous-7342991.html
En 2012, un sondage OpinionWay montrait que 68 % des français considéraient que François Hollande manquait d'autorité. Il faut constater que de nombreux couacs et divergences entre ministres ont pu renforcer l'impression encore attachée au candidat qui avait choisi de modifier son image au sens physique comme dans le ton de ses discours.
La tirade des « Moi président de la République, je .. . » n'avait-elle pas pour objet de montrer la détermination et l'autorité attachée à l'homme en fonction potentielle ?
L'autorité de la fonction ne remplace pas l'autorité reconnue par la compétence et les qualités naturelles. A partir des événements du Mali, le Président de la guerre a pu corriger partiellement le sentiment perçu comme une certaine faiblesse, mais il ne faudrait pas que la politique extérieure de la France s'affranchisse de la diplomatie au risque d'ouvrir de nouveaux conflits. De même, il conviendrait d'éviter qu'une intransigeante autorité, au détriment d'une politique commune, altère les relations de la France avec les alliés de l'Union européenne.
Pour armer l'opposition syrienne, François Hollande qui menace de mettre fin à l'embargo européen risque un isolement supplémentaire en brisant la règle de l'unanimité. L'allié de circonstance, le britannique Cameron, serait incontestablement le grand gagnant du désordre accompli sur le continent.
Le Moi-je contre tous ne doit pas devenir la raison d'Etat.
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Napoléon était, dit-on, un grand timide
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