Révolution à la barre

François Hollande change le cap

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 Entre les courants forts de tribord et de bâbord qui secouent le bateau France, le 12 novembre 2012 marque un changement de cap. Pour éviter l'échouement, François Hollande devenu président-responsable a pris la barre et a fixé la route à suivre.

Essayant d'éviter les récifs, le président s'écarte maintenant des influences minoritaires du PC qui se radicalise après son échec législatif et de Jean-Luc Mélenchon, porte paroles du Front de gauche, qui l'avait traité de « capitaine de pédalo ».

 Après le temps des excès, les dogmes tombent, la réalité économique reprend ses droits et le vocabulaire n'est plus tabou, le Président  prend en considération :

• Le poids de la dépense publique (57 % de la richesse nationale) et la réduction des effectifs de la fonction publique.

• Le coût du travail au regard de la concurrence étrangère

• Le réaménagement de la TVA.

 La politique utopique, l''irréalisme font place à une "révolution" que le Président assume. L'augmentation du chômage cherche enfin son remède en direction d'une sociale-démocratie esquissée par le courant Strauss-Khanien. Cette politique semble être maintenant la tendance présidentielle.

Il est devenu urgent de favoriser l'emploi qui produit et crée de la richesse au détriment de l' emploi qui appauvrit quand il est rémunéré par l'impôt.

 Les sondages effectués la veille de la conférence présidentielle faisaient apparaître une nouvelle hausse du mécontentement des français. Légère amélioration : Après son intervention, François Hollande a été jugé convainquant par 50 % de ceux qui l'ont regardé à la télévision.

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L'enjeu est considérable, pour étayer sa crédibilité, la nouvelle politique devra obtenir des résultats.

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