G20
Un président "normal", ses exigences,
son échec
*
Inscrite au G20 de Canne par son prédécesseur dans le cadre des financements innovants pour le développement et le climat, la taxe sur les transactions financières défendue cette année par le président français n'a pas été retenue par le G20 du Mexique .
Ce recul enregistré par François Hollande est une défaite infligée par le veto des opposants au projet de taxe Tobin
Comme si un échec en entraînait un autre, le G20 n'a pas non plus retenu le principe d'un secrétariat permanent pour le quel la France apparaît encore superbement isolée dans son exigence étatique et dirigiste.
La leçon d'économie est cette fois donnée par les pays émergeants qui alimentent le FMI qui veut bien accorder à « la zone euro trois mois pour convaincre ». En dollar, leurs contributions devraient être les suivantes :
- Chine : 45 milliards
- Arabie : 15 milliards
- Brésil, Inde, Russie, Mexique : 10 milliards chacun
- Afrique du Sud : 2 milliards
- Colombie : 1,5 milliard
- Nouvelle-Zélande : 1 milliard
La Chine, ce grand pays communiste qui, au contraire de la France nouvelle, aime les riches et veut les voir revenir, vient de baisser ses taux d'intérêt. En rappelant que les pays de l'Europe doivent "avoir conscience d'être dans le même bateau", elle demande à l'Allemagne et à la France de renforcer leur coopération plutôt que de creuser leurs différences.
*
Puisque l'Europe progresse dans les crises, il reste à souhaiter
que le progrès à accomplir soit à la hauteur de cette dernière.
.
oOo