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venividipolitis
22 mars 2012

Modèle d'ascension sociale ?

.

La politique qui enrichit

et ceux qui profitent du système

*

 Un exemple qui pourrait donner à réfléchir sur les motivations profondes.

 Delphine Batho, adhère au parti socialiste en 1990, en 2003 elle est employée par Julien Dray au conseil général d'Ile-de-France, en 2004 elle devient secrétaire nationale du PS. Dans une belle ascension sociale, elle bat Jean-Pierre Griffaut (UMP) pour être élue députée de la 2è circonscription des Deux-Sèvres.

Elle est aujourd'hui l'un des quatre porte-parole du candidat François Hollande.

Tout semble, pour elle, aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, elle perçoit comme députée une indemnité de 7 100 € + 6 412 € de frais de représentation et 9 138 pour ses collaborateurs, elle occupe un appartement de la ville de Paris de 108 m2 pour un loyer mensuel très avantageux de 1524 €.  

Elle se classe de fait parmi les plus riches : l'INSEE comptait seulement 1% de la population qui gagnait plus de 7 350 €/mois en 2008.

Dans ce contexte, comme l'a montré l'affaire Chevènement, Bertrand Delanoë, qui refuse le « copinage » entre socialistes au regard de l'attribution de logements dépendant de la ville de Paris, entend bien, non sans difficulté, remettre de l'ordre pour réserver le parc immobilier à ses administrés moins privilégiés.

Le 19 mars, le maire de Paris devait donc rappeler que ses déclarations à charge contre l'ancien ministre éphémère Chevènement "étaient également valables" pour Delphine Batho.

Comme l'écrit Le Monde :http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/03/21/delphine-batho-ps-refuse-de-quitter-son-logement-du-parc-social-parisien_1672924_1471069.html  la députée qui n'entend pas quitter son appartement et les avantages que sa location lui confère au regard de sa nouvelle condition sociale, préfère considérer que sa « personnalité » « serait visée par des amalgames injustifiés ».

Il reste néanmoins que la RIVP invite les politiques à « résilier leur bail pour des motifs déontologiques ».

Considérant que « les loyers des logements, même avec surloyers, restent nettement inférieurs à ceux du marché à Paris, les magistrats de la Cour des comptes ont noté que « cette action n'a suscité aucune réponse positive »

 *

Le candidat Hollande qui déclare ne pas aimer les riches

peut-il accepter que dans son entourage les plus hauts revenus profitent à ce point du système ?

.

oOo

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Commentaires
M
Sans profession, employée au CG et faire carrière dans la politique mais bien sûr que j'ai vu ça quelque part
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L
En politique la différence est insignifiante entre les partis, quel député renoncerait à ses avantages.A gauche on moralise mais on profite autant qu'à droite
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