Chacun cherche un siège
Pour s'asseoir
dans la république généreuse
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les grandes idées s'effacent au profit de l'intérêt personnel
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Ségolène Royal
Le lecteur se souvient des dénigrements portés par l'ex candidate à ses amis politiques. « Le point faible de François Hollande, c'est l'inaction » déclarait-elle avant de recevoir un rappel à l'ordre au nom de la charte éthique.
Après le succès de François Hollande, au deuxième tour des primaires socialistes, la sévérité du propos est aussitôt oubliée.
Les affaires vont bon train et une fois son ralliement déclaré le cumul ne pose plus de problème puisque la présidente de Région s'apprête à être candidate aux législative pour conquérir le perchoir qui lui reviendrait en cas de succès de la gauche.
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Europe Écologie-Les Verts
Minoritaires et toujours indisciplinés, ceux qui se chamaillent ouvertement entre-eux, n'hésitent jamais au nom de la démocratie à pousser leur « ultimatum ».
Dans la plus parfaite des intransigeances, ils exigeaient l'arrêt de l'EPR de Flamanville.
Comme ils souhaitent des élus à l'assemblée nationale, ils ont obtenu en échange une soixantaine de circonscriptions dont vingt cinq au moins sont gagnables pour leur offrir un groupe. A ce prix, on peut manger son chapeau !
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Jean-Louis Borloo
Le radical Jean-Louis Borloo, qui a finalement renoncé aux ambitions élyséennes, garde le contact avec le président sarközy qui le presse de s'afficher à ses côtés.
L'homme serait, dit-on, utile pour récupérer « des voix centristes et bobos ».
L'ami et avocat de Bernard Tapie étonnera-t-il encore ?
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de Villepin
Après des allers-retours répétés à la résidence présidentielle de Versaille, le chiraquien de Villepin se pose des questions : « Faut-il attendre le chaos pour décréter le rassemblement national ? »
Il semble aujourd'hui pouvoir avaler les « crocs de boucher » avec l'espérance de l'or des lambris ou les avantages d'une fonction gratifiante.
Comme l'écrit Marianne2 , selon un de ses proches : « La question ce n'est plus de savoir si Villepin va se rallier à Sarkozy mais quand il va le faire. »
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Quand la République secoue les urnes à échéances, comme des particules dans un tube à essai, les candidats s'agitent mais en espérant retomber à la place qui leur est avantageuse.
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