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venividipolitis
1 novembre 2011

Grèce vecteur de crise

Poison de la zone euro

2euros

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Dans un article du 01/02/2010, Le Figaro écrivait : « La banque américaine a conseillé le pays dans le passé sur les privatisations et aurait aidé à «couvrir» la dette grecque, en 2002, pour rassurer les marchés. » 

 En 2010, Les journaux américains New York Times et Risk Magazine, comme le quotidien allemand Der Spiegel, s'interrogeaient sur le rôle de la banque Golsman Sachs (GS) quant aux conseils qu'elle transmettait au gouvernement grec au sujet de la dette de son pays.

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Sur Wikipédia on lit  à propos de GS :

« En février 2010, le New York Times affirme que GS porte une responsabilité directe dans l'aggravation de la crise de la dette publique grecque. Elle aurait aidé le gouvernement grec à camoufler sa dette grâce à des outils financiers qui lui auraient permis de dissimuler ses transactions tout en renflouant ses comptes avec l'aide d'autres banques américaines. Goldman Sachs en aurait tiré 300 millions de dollars de bénéfices15

En avril 2010, la Securities and Exchange Commission poursuit Goldman Sachs et Fabrice Tourre, un de ses vice-présidents, pour fraude dans les événements entourant la crise des subprimes, « une affaire qui pourrait avoir coûté plus d'un milliard de dollars aux investisseurs »16,10. Le 15 juillet 2010, la société a décidé de verser 550 millions USD pour mettre fin à la poursuite17.

En mai 2010, le Département de la Justice des États-Unis « a ouvert une enquête pénale sur Goldman Sachs au sujet de vente de titres adossés à des crédits hypothécaires à risque »18.

Le 30 août 2010, Axa cesse d'être le premier actionnaire de Goldman Sachs.

Le 2 septembre 2011, le gouvernement des États-Unis entame des poursuites judiciaires contre Goldman Sachs pour son rôle dans la crise des subprimes19. »

*

La stratégie qui consistait en 2010 à vouloir vendre des titres de la dette grecque pour trouver 55 milliards de d'euros a été interprétée par les européens comme une grossière provocation pour pousser les pays de la zone euro à venir au secours du pays surendetté.

En 2011,la dette atteint environ 350 milliards d’euros. Avec difficultés, une solution à la crise devait être mise en œuvre à partir de décisions négociées par le gouvernement grec auprès de ses bailleurs de fonds internationaux et les pays de la zone euro. A la grande surprise du monde économique et politique, après avoir accepté le plan de sauvetage de son pays, Georges Papandreou vient de créer un nouveau séisme en annonçant l'organisation d'un référendum et d'un vote de confiance sur les dispositions adoptées.

Pour se justifier, M. Papandréou déclare : « La volonté du peuple grec s'imposera à nous » donnant sur ce point, satisfactioon à Marine Le Pen et Jean-Luc Mélanchon..

Sans un sursaut de raison et s'exposant à un non de mécontentement probable, la Grèce pourrait être rapidement acculée à la faillite absolue. L'exercice démocratique fonctionnerait alors, après celui des mensonges d'une comptabilité truquée, comme un nouveau poison !

Déjà, pour l'agence Fitch Ratings, l'instabilité qui risque d'être produite par la décision de M Papandreou menace la stabilité financière de la Grèce et celle de la zone euro.

Dans le défi de la mondialisation de l'économie, le grand gagnant serait à n'en pas douter le dollar qui redeviendrait monnaie unique et prolongerait le modèle anglo-saxon.

Y a-t-il une taupe dans la zone euro ?

 .

oOo

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