« M Courroye est un procureur aux ordres »
C'est que publie
Le Monde du 16 juillet 2010
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Par son titre, en citant ainsi Eva Joly, ex juge d'instruction au pôle financier de Paris et députée européenne, le quotidien donne le ton.
Avec le courage qu'elle a montré dans sa carrière professionnelle la dame n'hésite pas à décrire le procureur comme « trop orgueilleux et vaniteux » , semblant « souffrir du même syndrome que Nicolas Sarkozy, celui de la toute-puissance et de l'impunité ».
Selon Eva Joly, sans transférer le dossier à un juge, les enquêtes préliminaires ne sont que des contre-feux qui ne peuvent aboutir. A propos du procureur, elle déclare au quotidien : « On pourrait dire qu'il est coupable de complicité de destruction de preuves par abstention ». L'homme, rappelle-t-elle, « est au coeur d'un conflit d'intérêt : il est cité dans les enregistrements clandestins ».
Du point de vue de l'ex-juge :
- Il aurait été judicieux de lancer « des commissions rogatoires internationales » pour examiner les comptes suisses de Mme Bettencourt.
Le conflit d'intérêt est « patent »
« On pourrait parler de faux et usages de faux, blanchiment de fraude fiscale, prise illégale d'intérêts »
« Il faut poser les bonnes questions »
« Il était totalement inusité que le Parquet fasse appel de la décision du tribunal d'ordonner un supplément d'information »
Avec ce qu'elle appelle une culture de l'absence de transparence, Eva Joly souligne en France « l'immaturité de notre débat démocratique ».
http://info.france2.fr/france/eva-joly--le-procureur-courroye-est-aux-ordres-64079610.html
http://www.europe1.fr/Politique/Bettencourt-Joly-tacle-Courroye-236394/
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Vue de l'étranger,
l'affaire serait assimilée à un
« Watergate à la française »
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