Responsabilité municipale
Des travaux à engager
pour des aménagements de sécurité
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Parce que la société évolue, l'infrastructure de la ville s'adapte à ses besoins. La voirie qui est un élément important de la politique urbaine n'échappe pas à cette nécessité.
Au fur et à mesure de l'accroissement du trafic, des voies nouvelles sont crées pour dévier les flux du centre ville et lui permettre de mieux respirer. C'est ainsi que la circulation de transit de la rue Charles de Gaulle a été déplacée dans un premier temps sur l'avenue de Lyon qui, elle-même, l'a reportée plus tard sur la Rocade Est.
De Mably jusqu'à Le Coteau. l'ancienne RN7 transférée par l'Etat, devait faire l'objet d'un aménagement dit de requalification de la RD 207. Dans cet objectif, les communes de Mably, Riorges, Roanne et Le Coteau ont signé avec le Conseil général de la Loire une charte pour imposer aux maîtres d'ouvrages une cohérence des aménagements à réaliser. Comme l'indique son Plan de Mandat, Grand Roanne Agglomération a été désigné pour suivre la bonne application des prescriptions retenues.
Depuis son déclassement, l'ex-RN7 semble marquer une pose dans des aménagements qui s'avèrent pourtant indispensables. L'un d'eux, que l'habitude tend à faire passer dans le domaine de l'oubli, mérite une attention particulière dans la mesure où il représente un facteur sérieux d'insécurité. Il constitue pour la municipalité de Roanne un mauvais héritage. Il est la conséquence d'une recherche d'économie maximale au profit d'une politique bling-bling.
La municipalité de Nicolin aurait dû faire évoluer la liaison de l'avenue de Lyon avec la rue de Charlieu pour tenir compte de la mise en sens unique de cette dernière. Il n'en fut rien !
L'ancienne voie de sortie de l'avenue de Lyon vers la rue de Charlieu, qui n'a pas été supprimée, s'apparente aujourd'hui à une une bretelle d'entrée sur cette voie très circulée. Sur cette artère, elle crée un point de danger en incitant à entrer à contresens ; des conducteurs peu habitués au lieu s'y sont laissés surprendre.
La rigueur imposait de supprimer l'ancienne voie de sortie et devait laisser arriver la rue de Charlieu perpendiculairement à l'avenue de Lyon en y plaçant un point d'arrêt.
Ci-dessous, quelques photos permettent de comprendre mieux le danger de cet aménagement.
L'avenue de Lyon est très circulée,
un choc frontal y est possible
avec des véhicules à contresens
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Les services techniques n'ont-ils pas un devoir d'information en direction des élus ? En cas d'accident, qui assumera la responsabilité d'un tel aménagement ?
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