Madame Aubry
Bientôt
à gauche de la gauche ?
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Ancienne ministre des 35 heures, l'énarque Martine Aubry qui voyait du "flou" donc "un loup" dans le discours du candidat Hollande, n'a eu de cesse de charger la politique de son camarade devenu Président et de voir son espace politique se rétrécir en conséquence des critiques adressées à François Hollande.
Récemment, elle s'en est prise au ministre de l'Economie : «Macron, comment vous dire? Ras-le-bol!», et exige du gouvernement un changement pour une « politique de la demande », pour une réforme fiscale « plus juste ». «Après trois ans d'efforts, nous devons passer dans la redistribution», déclare-t-elle.
Alors que moins d'un foyer sur deux paye l'impôt sur le revenu et que son taux n'a jamais atteint un seuil aussi élevé, que signifierait encore le terme plus juste ? Et comment passerait-on à plus de redistribution ? Par le miracle de l'endettement ?
En période de crise « on n'a jamais autant besoin de fonctionnaires » dit-elle. C'est la facilité apparente pour réduire le chômage mais cela signifie plus d'impôt, de plus en plus de difficultés pour l'ensemble des français et pénaliser davantage le secteur marchand qui ne parvient plus à produire de la richesse.
Quand la charge fiscale contribue à la perte d'emplois, le cercle vicieux s'installe et c'est ainsi que s'effondrent, dans la ruine, les politiques dogmatiques.
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Comme Martine Aubry,
de trop nombreux hauts-fonctionnaires de l'ENA
doivent confondre intérêt de la France et avantages de leur fonction.
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