Génocide
Au pays
des
Droits de l'homme
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Une mémoire sélective
La France, qui aime donner des leçons au monde en termes de droits de l'homme, essaye d'oublier qu'elle reste « l'actrice du premier génocide idéologique en Vendée » d'août 1793 à janvier 1794.
Le 1er août la Convention vote une loi d'extermination, de déportation et d'anéantissement :
Robespierre applique à la Vendée le régime de la terreur : La population est déportée, « Toute personne rencontrée est par nature suspecte, et comme telle, condamnée à mort ».
Sous le commandement du général Turreau, 6 colonnes incendiaires mettent le pays à feu et à sang
2 000 martyrs sont fusillés en « haine du nom chrétien » près de la chapelle de Notre-Dame du Marillais
« Virée de Galerne » 70 000 morts
Le général républicain Westermann écrira :
« Il n’y a plus de Vendée, elle est morte sous notre sabre libre avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé… »
Saint-Florent-le-Vieux est en ruines :
Le mémoricide que la France reproche au gouvernement Turc ne pose pas problème
aux donneurs de leçons de la République.
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Des élus osent encore
revendiquer
au nom de Robespierre
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