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venividipolitis
10 juillet 2015

Les extrêmes

Fausse interprétation

détournement de langage

*

"austérité"

 Les extrêmes, Front de gauche, PC, EELV et FN se plaisent à dénoncer ce qu'ils prétendent être l'austérité qui affame les peuples. Sous cette appellation dévoyée, ils seraient les représentants d'une Sainte générosité toujours prête à proposer de gagner plus en travaillant moins (32 h00 comme Mme Taubira), le retour à une retraite à 60 ans voire 50 et le tiers payant généralisé, voire la gratuité des services.

Ils n'hésitent pas à vouloir effacer la dette grecque au nom de la solidarité en oubliant que chacun des Européens, y compris les pays les plus pauvres y ont contribué par des impôts prélevés sur les peuples et notamment sur les électeurs de ces partis nationalo-populo-vertistes.

Par dogme ou volonté de détruire un système, ils défendent Tsipras qui rassemble des supporters d'extrême droite et extrême gauche contre leurs créanciers qualifiés pour l'occasion de « terroristes ». Ils oublient les conditions économiques qui ont conduit à l'effondrement des régimes nourris par les idées qu'ils veulent remettre à jour.

Ce qu'ils appellent austérité n'est que la conséquence d'une politique d'emprunts faciles et à outrance, une vie à crédits camouflée par la valeur garantie de la monnaie commune. C'est la réalité qui oblige à reconsidérer la tromperie d'une politique vouée à l'échec, c'est le crédit-poison quand il est devenu permanent. L'austérité n'est que l'obligation de revenir à une gestion d'économie durable c'est à dire raisonnée pour arrêter de dépenser plus qu'on ne gagne, tout simplement le bon sens.

Quand la France continue d'emprunter, la politique présidentielle a quelques difficultés à montrer une ligne claire aux côtés de ses partenaires européens. Quand elle laisse les anti-européens Mélanchon, Phillipot, Montebourg et les secrétaires du PS développer une campagne germanophobe qui se prolonge à l'éducation nationale par la réduction de l'enseignement de l'allemand, elle court vers des dangers qu'il sera difficile de réduire.

 Alors que Tsipras a remis jeudi soir ses propositions à ses créanciers, François Hollande s'est empressé, vendredi matin, de déclarer que «  le programme des Grecs est sérieux et crédible » . La déclaration élyséenne sera probablement interprétée comme une provocation nouvelle sachant que l'administration fiscale grecque inorganisée reste incapable de collecter les impôts qui seront programmés.

En défendant mal les intérêts de l'Europe, François Hollande continue de dégrader l'économie et l'image de la France.

*

Le pays de Platon l'a montré :

la croissance par l'emprunt permanent

est impossible

.

oOo

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