Renversante démocratie
Démocratie
à la grecque
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Pas de rigueur mais une inversion des valeurs
Par une gestion lamentable, après un allègement de 100 milliards de dette en 2012 la Grèce a vu enfler la note jusqu'à 315 milliards.
Dans l'état de ruine qui caractérise l'économie du pays, l'ultime « fierté » populaire consistait, pour le peuple qui a vécu au rythme des emprunts, à dire NON en espérant pouvoir tendre le lendemain une main encore « coopérative » à ses créanciers devenus pour l'occasion des « partenaires »
En France, le Front national et le Front de gauche s'accordent pour se réjouir du succès du Non grec.
François Hollande disait n'aimer pas les riches mais, plus encore, pour Yanis Varoufakis, le créancier est devenu un « terroriste ». Il ne faut pas s'étonner dans ces conditions que le ministre démissionnaire déclare vouloir porter « le dégoût des créanciers avec fierté».
Parmi les conséquences du vote, François Hollande se satisfera de la baisse immédiate de l'Euro mais il redoutera la remontée des taux d'intérêt et l'envolée possible du prix de l'énergie, deux facteurs aggravants de son inaction.
La politique dite sociale conduite avec une dette française qui s'accroît au rythme du chômage apparaîtra cette fois plus évidente aux yeux d'une population abusée depuis le début du mandat par des promesses à la Tsipras. Plus de chômage <=> plus de dette !
Avec violence, sur le dossier grec, Jean-Christophe Cambadélis s'en prend à Nicolas Sarkozy qui s'est « planté sur toute la ligne » !
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Et si c'était la faute
à Rousseau ?
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oOo