Mauvaise trajectoire
Hollande maintient son cap
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et le copilote Valls
La baisse du prix du pétrole et la politique de rachat de dettes engagée par la BCE sont des paramètres favorables qui redonnent de la vigueur aux pays européens de la zone euro qui ont fait des efforts d'adaptation.
La reprise des investissements n'est cependant pas acquise en France, fin 2014, la valeur s'établit à 60,5 milliards d'euros contre 61 début 2012 et, mauvais signe, l'indice PMI de mars est en baisse par rapport à février.
Avec des marges laminées par les charges et les impôts et trois années de croissance nulle, les entreprises qui réclament stabilité et simplification pour enrayer la chute de l'industrie qui ne représente plus que 10 % du PIB, hésitent entre investir et embaucher.
Dans un contexte où le président Hollande a affirmé garder son copilote Manuel Valls et vouloir maintenir le cap, la France reste incapable de profiter des éléments extérieurs autant que le font ses voisins.
236 100 emplois ont été détruits en France sur la période 2012-2014 et alors que le gouvernement ne cesse de voir « des frémissements » Pôle emploi vient d'annoncer plus de 12 800 nouveaux chômeurs.
Interrogé sur le chômage Manuel Valls répond : "Je suis en campagne. Je ne fais pas deux choses à la fois. Il faut vous y habituer."
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Faut-il s'accrocher
à la politique coué
du pilote Hollande ?
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oOo