Face au terrorisme

L'Europe s'organise

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Les démocraties européennes complètent leurs dispositifs de protection

 Gilles de kerchove, est le coordinateur de l'Union européenne pour la lutte contre le terrorisme, il participe chaque semestre aux réunions des responsables de sécurité des 28 membres de l'Union européenne auxquels s'ajoutent ceux de la Norvège et de la Suisse.

 Il estime aujourd'hui à 3 000 le nombre de djihadistes européens partis combattre en Irak ou en Syrie et que 20 à 30 % sont rentrés chez eux parmi lesquels certains sont d'autant plus dangereux qu'ils peuvent continuer le combat en solitaire.

 Pour répondre aux inquiétudes grandissantes, les pays européens envisagent de compléter leurs dispositions :

•  France : Poursuites préventives, Plan anti-djihad, fichier européen.

• Royaume-Uni : Assignation à résidence à titre préventif, perte de nationalité pour un djihadiste de double nationalité ou naturalisé, interdiction de retour sur le territoire.

• Pays-Bas : Retrait du passeport néerlandais aux djihadistes de double nationalité, cours de « déradicalisation », perte de nationalité, interdiction de propagande.

• Allemagne : Interdiction de propagande pour l’État islamique sur internet , Privation de carte d'identité, restriction aux voyages.

• Belgique : Programme de réinsertion, criminalisation du départ pour le djihad, déchéance de nationalité.

• Autriche : Education dans les écoles pour éviter les amalgames entre islam et islamiste, interdiction des emblèmes terroristes, suppression du statut de demandeur d'asile, déchéance de la double nationalité pour les présumés terroristes.

Si la situation est préoccupante, Gilles de Kerchove se dit « extrêmement optimiste » et, au regard de l'idée d'une déchéance de nationalité de plus en plus prononcée, le docteur en droit, estime que le retrait de la nationalité «  a une certaine logique » comme il l'explique dans une interview accordée à La Libre.be

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A suivre

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