L'ENA : La Dette

La dette

par rapport au PIB

en France

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réf. France-Inflation.com

• De 1959 à 1969, Charles de Gaulle est président, la dette se réduit et le PIB s'accroît de manière forte, l'industrie se développe.

• De 1969 à 1974, Georges Pompidou est président, le PIB continue son ascension. Après une hausse de la dette en début de mandat, celle-ci revient à son état initial en fin de mandat.

• De 1974 à 1981, formé à l'ENA, Valéry Giscard d'Estaing est président. La France développe les services et réduit son industrie, la courbe du PIB marque une inflexion de sa courbe ascendante tandis que la dette s'accroît fortement.

• De 1981 à 1995, sous François Mitterrand, le PIB continue sur sa lancée tandis que la dette augmente, voire très fortement en fin de mandat.

•  De 1995 à 2007, formé à l'ENA, Jacques Chirac est président. Le PIB se poursuit sur la même tendance et la dette s'accroît encore en fin de mandat.

•  De 2007 à 2012, Nicolas Sarkozy est président. Le PIB marque une nouvelle inflexion de la courbe ascendante et la dette reprend comme sous la période Mitterrand.

• Depuis 2012, avec François Hollande formé à l'ENA, le PS est au pouvoir :

Les impôts augmentent : jusqu'à 75 % de prélèvement

Le taux de chômage ne cesse d'augmenter : 3,4 millions de personnes sont sans activité.

La croissance est en berne : 0,3 % en 2012 et 2013.

La dette public repart à la hausse : de 89,9 % du PIB en 2012 elle atteint 95,1 % au deuxième trimestre 2014.

Accéder au compteur le la dette :

http://www.planetoscope.com/comptes-publics/315-compteur-de-la-dette-publique-de-la-france.html

 A partir de Giscard d'Estaing, les difficultés de la France ont pour origine l'application de la pensée formatée à l'ENA. Elle aboutit à une politique mise en place par une technocratie qui empile des contraintes et des normes sans bien connaître le monde du travail.

 L'économiste français Charles Gave publiait en 2003 son premier livre dans lequel il soutenait que les entrepreneurs français sont des «  lions » et que les fonctionnaires et une bonne partie de la classe politique sont des « ânes ».

Considérant les dérives du « Tout-Etat » et de «  la pensée unique » qui font que « le citoyen ordinaire est abruti par une propagande incessante » il n'hésite pas à écrire que la France est «  un pays en coupe réglée sous le joug d'une écrasante technocratie ».

Il constate que « L'État n'est bon à créer ni richesse, ni liberté, ni emploi, ni croissance. Tout au plus des fonctionnaires.»

Sous le titre des lions menés par des ânes, il délivre cette conclusion :

« Attachez vos ceintures, la météo annonce de considérables trous d'air, le pilote de l'avion est fou et pense qu'il est aux commandes d'une locomotive. »

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l'ENA et quelques infortunes :

Daniel Bouton : Société Générale

Jean-Marie Messier : Vivendi

Loïc Le floch Prigent : ELF

Michel Bon : France Télécoms

Philippe Jaffré : ELF

Pierre Bilger : ALSTOM

Yves Haberer : LE Crédit Lyonnais

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