Élections européennes

Le retour des nationalismes ?

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Le danger des forces destructrices

  Au scrutin proportionnel 751 députés seront élus entre le 22 et le 25 mai 2014 dans les 28 pays de l'Union européenne.

Cette année la consultation présente un intérêt particulier puisque pour la première fois, le Président de la commission européenne sera élu par le parlement sur proposition du Conseil européen.

Les partis nationalistes exacerbent la haine du voisin à l'image de ce qui se passe en Ukraine :

rappel http://venividipolitis.canalblog.com/archives/2014/02/28/29321800.html .

 Dans une sorte d'ironie tant ils s'opposent les uns aux autres, ils ont réussi à se regrouper dans ce qu'ils appellent l'Alliance européenne pour la liberté.

C'est alors, à partir d'un groupe parlementaire qui serait issu des élections, qu'ils pourraient œuvrer pour désorganiser ce qui a été construit en Europe en consolidant la paix.

Qu'ont-ils à proposer ? Comme en Ukraine, les uns sont pour l'Ouest d'autres, comme la présidente du FN, sont pro-russes … et nombreux sont ceux qui après 69 années (trop paisibles ?) semblent vouloir réveiller la bête immonde.

Le danger de l'élection est réel lorsque le nationalisme veut faire croire aux électeurs qu'il est synonyme de patriotisme !

Sous le titre «  La France et l'Allemagne dans l'actualité de l'Europe », la conférence organisée le 14 mai par l'Association franco-allemande de Roanne a permis à Alain Terrenoire de présenter l'Europe, « le pour, le contre » avec connaissance et brio en rappelant que « l’Europe c'est la paix »

Il devait conclure en citant Charles De Gaulle :

 «  Le patriotisme, c'est aimer son pays.

 Le nationalisme, c'est détester celui des autres. »

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