L'affaire du moment
Leonarda
Sans droit elle divise le gouvernement
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La France malade du strict respect du droit
Pour les Chinois, le mot France, qui se traduit par FaGuo, désigne le pays de la loi mais qu'en est-il ? Les élus qui ont ardemment travaillé pour élaborer les lois de la République semblent n'être jamais satisfaits de ce que pourtant si fièrement ils ont proposé et fait adopter.
C'est ainsi par exemple que :
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Des élus locaux et des élus nationaux du Front de Gauche ont tenté de faire pression ici sur la justice et là sur le gouvernement de François Hollande pour amnistier des syndicalistes condamnés par la justice pour des « dégradations volontaires » …
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Des élus de Gauche, y compris des ministres, s'offusquent, au terme de l'instruction d'un dossier et en l'application de la loi, de la reconduite à la frontière d'étrangers en situation irrégulière qui ont néanmoins souvent bénéficié de l'aide médicale d’État (AME) : http://venividipolitis.canalblog.com/archives/2013/08/11/27817829.html
Sur le fond :
La France de Descartes n'est-elle pas devenue la France des contradictions ? Que dire d'un pays où le sensible s'oppose à la raison, où le non-droit s'oppose à la justice, où l'augmentation de la dépense sociale s'oppose à la réduction du pouvoir d'achat ?
« La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde » déclarait Michel Rocard en 1990. Aurait-elle depuis amélioré sa condition pour s’épandre en générosité politique à l'approche d'un scrutin qui pourrait dit-on redistribuer de nombreuses places ? Comme souvent la raison tend à s'effacer au profit de l'intérêt immédiat et l'intérêt national au profit de l'intérêt particulier.
La démagogie populiste apparaît bien être le point faible de la démocratie représentative en cherchant à imposer un droit à ceux que la société reconnaît en situation irrégulière. Qu'elle y prenne garde, sans limite cette société se soumet par irresponsabilité aux dangers les plus grands.
Sur la forme :
Le manque de cohérence apparaît flagrant quand la gauche craint d'aborder la réalité : L'immigration de masse ne vient pas d'Europe mais de l'Afrique. Les lumières portées sur les kosovars expulsés pourraient être une manière de détourner l'attention populaire sur une réalité que le Front national sait mettre à profit.
François Hollande est une nouvelle fois pris au piège d'un cafouillage gouvernemental. Moins à l'aise qu'en va-t-en-guerre, le président normal se garde bien d'intervenir. A ce jeu qui conforte une fois de plus le FN, les élections cantonales récentes ont montré la voie du risque.
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Pour éviter de répondre sur le fond
le gouvernement socialiste pourrait proposer une loi
pour adoucir la forme
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