échec dans le Roannais
Laure Déroche sur le
début de la fin
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Au premier tour des législatives, la maire-candidate avec 32,32 % des voix enregistrait un écart de 9,53 points derrière son rival. Au deuxième tour elle a perdu pieds avec 12,7 points de moins qu' Yves Nicolin qui garde son siège avec 56,35% des voix.
L'élan général enregistré sur le territoire national au profit de François Hollande n'a pas fonctionné à Roanne. Localement, Laure Déroche qui décroche est nettement mise en échec. Ses mauvais choix, ses erreurs, sa campagne de porte-à-porte n'ont pas convaincu.
Le ralliement de Louis Gonnelli, adjoint radical de gauche, celui d' Alain Guillemant, qui a oublié de démissionner du conseil municipal comme il l'avait promis après son élection au conseil général, et le revirement inattendu de Bernard Jayol, ont été perçus comme les éléments d'une mauvaise farce qui se joue dans le déshonneur.
Le scrutin national, quand la démocratie locale ne s'exprime plus, constitue l'ultime rempart contre les dérives d'un pouvoir qui croit pouvoir s'imposer sous le prétexte qu'il est de gauche.
A Roanne, les revirements, la fausse politique participative et le sectarisme qui s'imposent depuis quatre ans aux administrés, contre leur attente, contre leurs souhaits exprimés, ont fini par trouver enfin la sanction populaire.
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Démocratiquement, les Roannais ont dit non à Laure Déroche.
Dans deux ans, après cet échec, ils pourront terminer la partie
et faire mat !
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oOo