« Moi-je »

Autoritaire et fuyant

Un double visage

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La démocratie a ses règles et ses contraintes. Pour être élu il ne suffit pas d'être désigné par un parti, il faut démontrer ses qualités, ses mérites, sa compétence, son sens de la rigueur et de la négociation pour défendre une cause.

Le débat et la confrontation sont des exercices désormais indispensables à la démocratie moderne. S'ils se sont imposés aux candidats à la fonction suprême, qui peut imaginer qu'une candidate au parlement puisse s'y soustraire ?

Sans expérience et mise en place au gré des opportunités par un système plus dogmatique que rationnel, Laure Déroche maire de Roanne, ordonne sa politique bien calée dans l'autorité de la fonction.

D'un côté du bureau le « moi-je » est tout puissant, il dicte ! C'est un des deux visages que les Roannais connaissent. Qu'en est-il de l'autre ?

A n'en pas douter, il est beaucoup moins affirmé, plus fuyant !

Lorsque madame la maire quitte son bureau pour devenir candidate et s'en aller devant les électeurs, elle est sans protection de statut, sans l'autorité qui lui permet d'imposer. C'est dans ces conditions qu'elle a refusé, sous des prétextes fallacieux, le débat proposé par FR3 et celui du quotidien Le PROGRES.

Pire encore, un blog d'opposition, fait savoir que la candidate, qui prétendait se conformer à ses engagements, vient de se soustraire à une rencontre prévue devant les Roannais.

La candidate «  a fait savoir que finalement elle ne participera pas » au débat organisé par Radio Val de Rhins dans l'amphithéâtre du Centre pierre Mendès France. Probablement déçue par les résultats du 10 juin 2012, elle fuit une fois de plus.

Les Roannais, qui savent ce qu'est le courage, apprécieront celui d'une candidate qui brigue la place mais refuse l'effort !

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La prosélyte de la démocratie participative refuse le débat

Madame la maire-candidate ne participe pas 

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