culture ?
Quand on prononce le mot "culture"
à Roanne, on remercie les responsables
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Raoule Ventilo, dans "La lettre d'outre ville" ( Libresprits ) jugeait l'information culturelle à Roanne comme "Waterloo, morne plaine". Avec lucidité, il poursuivait : "Restent les magazines institutionnels (municipaux, de collectivités territoriale) dans lesquels toutes les manifestations relevant vaguement des Zarzélettres ne sont que beauté, merveilles et enchantement".
Sans se tromper, il ajoutait, que La Muse, " mensuel roannais, au graphisme imaginatif et à l'écriture tonique" ... " est au moins notre bol d'air vif, notre secoue-ron-ron, notre chardon malicieusement placé sur le capiton des habitudes".
La muse est ce magazine gratuit qui peut être lu ici : http://www.lamuse.biz/ et qui fait appel à l'aide : http://www.petitionpublique.fr/?pi=Lamuse pour survivre lorsque les subventions peuvent se faire inversement proportionnelles à l'indépendance qu'il entend préserver.
Regretter le départ de Anne-Marie Barret et lui dire, en page 21 du numéro 30, un grand merci pour ce qu'elle a apporté au thâtre et proposé aux Roannais, est un risque que l'équipe de La muse assume avec courage : Un acte qui l'honore.
Les élus du conseil municipal roannais, qui n'ont eu de courage que celui de critiquer sous cape la politique de Laure Déroche, en prenant soin de ne pas perdre leurs privilèges, sauront, à partir de cet exemple, ce qu'il leur a manqué !
C'est bien sous le conseil municipal de Laure Déroche, qui s'affirme ouverte au dialogue et pour le droit des femmes, que les responsables :
- du Musée
- de la Médiathèque
- et du Théâtre
ont été remerciées dans des conditions que la Gauche n'aurait pas manqué de dénoncer si la mairie avait été de Droite.
Lorsque la communication se concentre et étend sa puissance, l'adjointe à la culture, qui semble ne plus vouloir s'enchainer pour éviter des coupes, continue tranquillement à son poste ; Après un écologiste sans signature voici un PCF sans voix.
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Laure Déroche, dans l'édito de Vivre à Roanne, semble pourtant les avertir :
"Toutes les défaites, tous les renoncements coupables, commencent toujours par un silence"
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oOo