Au secours !
L'UMP travaille
à détricoter ce qui a été fait !
"Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous...
mais
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;
Je suis gros Jean comme devant".
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L'UMP corrige : L'affaire du lundi de Pentecôte en est un
exemple. Comme Zorro, ses députés se sont portés au secours du bon
sens contre la décision d'un gouvernement pourtant issu de sa majorité !
Mais l'UMP va bien au-delà ... Si cette dernière péripétie relève de la farce, d'autres sujets plus sérieux appellent à
la vigilance.
Sans relâche, ce parti modifie les codes et les lois pour satisfaire dans tous les
domaines la volonté présidentielle. Le fonctionnement de nos institutions en
est altéré jusqu'à la limite acceptable, jusqu'aux sanctions du Conseil constitutionnel et même jusqu'à tenter d'en détourner
ses décisions.
la France d'aujourd'hui ne s'adapte plus à sa constitution, elle la corrige au
fur et à mesure des ambitions de son représentant et de ses revirements.
Il y a 3 ans, en Congrès à Versailles, le Parlement a adopté le
projet de loi constitutionnelle portant révision du titre XV de la Constitution. Voulu par Jacques Chirac, le texte prévoit l'obligation
de soumettre à référendum tout nouvel élargissement de l'Union européenne.
Le Candidat Sarkozy avait défini clairement sa position sur
la Turquie : " la place de la Turquie n'est pas dans l'Europe "
voir son interview : http://www.dailymotion.com/video/x1jqzv_sarkozy-et-la-question-turque
Dans une stratégie qui tend à lui ouvrir les portes de l'Europe, Le gouvernement turc annonce prévoir de construire trois centrales nucléaires qui devraient être opérationnelles en 2012.
Naturellement en France on en oublie la concurrence et on imagine naïvement que ces centrales ne peuvent être que de construction française ! ( l'exemple chinois n'a pas suffit )
Dans ces conditions, le référendum pose problème à Aréva et c'est probablement pourquoi le Figaro annonce une nouvelle réunion du Congrès le 7 juillet prochain pour annuler ce qu'il avait adopté en 2005 :
Pour d'hypothétiques marchés les sénateurs et députés accepteront-ils de faire sauter le "verrou référendaire" et de se laisser ballotter par les affaires ?
Accepteront-ils d'oublier que la politique c'est avoir une vision à long terme pour son pays et que la constitution n'est pas un document en état permanent de correction ?.
Si cette correction devait être, craignons que d'autres soient funestes
Qui accepera de remettre en cause la crédibilité
des institutions de la France ?
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oOo